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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 09:30

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Xavier Dolléans, le chef opérateur de Mauvaise Graine.

 

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Marie Dubaille, deuxième assistante caméra, en train de faire la lilly de début de bobine...

 

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Karine Feuillard, première assistante caméra, vérifie le "poil" après la prise...

 

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Ludovic Tobaldi, le steadycamer de Mauvaise graine, vérifie l'équilibre de la caméra...

 

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Et Betty, la mascotte !

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 08:48

SAlahSalah Teskouk naît en 1935. Fils du premier muezzin de la Mosquée de Paris inaugurée en 1926, il quitte une première fois la France pour l’Algérie quand les nazis envahissent Paris en 1940.

Entre le 5° arrondissement et Saint Germain des Près, il n’y a que la Rue des Ecoles à traverser. Le jeune Salah y découvre les mises en scènes de André Cayatte et Robert Hossein, mais aussi la danse. « J’étais souple, je suis devenu danseur. »

Et puis c’est la guerre d’Algérie. « Je me suis dit : je ne peux pas danser pendant que les gens crèvent. J’étais plus que sympathisant de la libération de l’Algérie. J’essayais de parler avec les gens pour leur faire comprendre que c’était une guerre injuste. A cette époque, la danse n’avait pas encore fait sa révolution et restait très précieuse. Pour moi, on ne peut pas dissocier l’art de la politique. Alors je me suis tourné vers le Théâtre. » Il s’inscrit aux cours privés du Petit Marigny puis, grâce à un ami, il rencontre Jean-Marie Serreau qui, le premier, lui donnera sa chance. Il travaillera régulièrement des deux côtés de la méditerranée. D’abord comédien, puis assistant metteur en scène pour Antoine Vitez et Ariane Mnouchkine, il se frottera lui-même à la mise en scène. Au théâtre, il continue de travailler avec les plus grands, de Patrice Chéreau à Didier Bezace en passant par Jean-Pierre Vincent, mais le cinéma tarde à lui ouvrir ses portes…

« Je faisais des petites choses pour la télévision… J’avais 30 ans, j’en paraissais 20… Et puis il n’y avait que des rôles d’arabe de service… Je n’étais pas satisfait ».« C’est Alain Corneau qui m’a donné ma chance », disait-il tristement sur le tournage de Mauvaise graine, quand il a appris son décès. « Alain Corneau et Gérard Depardieu m’ont beaucoup aidés pendant le tournage de Fort Saganne ».

Enfin, les tournages s’enchaînent. Gérard Blain, André Téchiné, Pascal Thomas, Alexandre Arcady, Benoit Jacquot et bien d’autre lui font confiance. Pourtant, le grand homme accepte encore de tourner dans des courts métrages, sous la direction de jeunes réalisateurs.

« J’ai aimé la rencontre avec Nicolas Habas, nous partageons des valeurs. Le scénario est intéressant parce qu’il a plusieurs degrés de lecture. Ce qui m’a touché, c’est l’itinéraire de Sami et sa revendication de paternité. Dans le fond, c’est juste un enfant qui veut qu’on s’intéresse à lui et c’est ca qui est politique…  Je n’ai pas vu les rushes, mais j’ai confiance et je pense que Nicolas est en train de faire un beau film… Je garde de belles images en tête, comme ces vignes à perte de vue, vierges de tout regard, au début du film… ».

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 01:04

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Olivier Morales, le chef machiniste de Mauvaise graine, sert de doublure lumière...

 

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Florian Gomez, machiniste, porte la caméra entre deux prises...

 

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Rémi Ventre, machiniste, se repose pendant la prise...

 

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 07:12

- Comment as-tu débuté dans le cinéma ?

J'ai presque toujours voulu être scripte. Je voulais travailler sur des tournages de films parce que j'ai toujours été attirée par la réalisation et c'était pour moi un formidable moyen d'apprendre aux côtés de réalisateurs. Un p'tit Bac L option cinéma/audiovisuel puis une rencontre et je suis partie apprendre le métier sur des tournages de court métrages. Ce sont les autres postes qui m'ont appris à quoi je servais. Et puis trois assistanats aux côtés de professionnelles sur des films plus longs sont venus renforcer mon expérience. Mais j'ai encore beaucoup à apprendre !

 

- En quoi consiste exactement ton métier de scripte ? 

C'est la secrétaire du tournage. Elle fait des comptes rendus pour la production, des comptes rendus pour le labo et des comptes rendus pour le montage. Au delà de ça, elle veille à ce qu'aucune erreur ne soit faite en ce qui concerne la continuité du film. Pendant le tournage, on casse le puzzle, parce que tout le film est tourné dans le désordre, mais au montage final il va falloir que toutes les pièces s'encastrent correctement les unes dans les autres ! La scripte veille à ça, à tous points de vues (technique et narratif), et le scénario devient donc son principal outil de travail.

 Eugenie Bourdeau

- Que préfères-tu dans ton métier ?

Ce que je préfère, c'est le relationnel avec l'équipe. Humainement, un tournage c'est une aventure, une traversée vers un même point : la naissance d'un film qu'on aura tous porté et protégé ensemble et c'est cette expérience que j'aime.  


 - As-tu des anecdotes concernant ton métier ?

Sur Parlez-nous de l'amour de Mathieu Zeiting, nous avons dû retourner une bobine entière une ou deux semaines après la fin du tournage. Il y a eu un problème de magasin défectueux qui avait griffé toute la bobine. J'ai compris l'importance de toutes mes notes et l'intérêt de ne pas s'en débarrasser une fois le tournage fini. Nous tournions au centre océanographique, il a fallu relouer les lieux et le temps d'une demi journée, tout le monde a du se replonger dans l'univers du film et les souvenirs du tournage pour être parfaitement raccord avec ce que nous avions fait. C'était pas commun et intéressant. Cela dit, malheureusement, il n'est pas exceptionnel que ce genre de chose arrive.

 

Eugénie pendant les repérages

- Peux-tu me parler d'autres projets qui t'ont marquée ?

Ma troisième expérience a été C'est noël déjà ! de Siegfried, avec Roschdy Zem et Elodie Bouchez (entre autres). On m'a appelé pour ce travail un dimanche soir vers 20h et le tournage commençait le lendemain à 5h du mat ! Siegried est un réalisateur très atypique, son court de 25 minutes se résumait à un scénar de trois pages et nous avions 4 jours de tournage ! C'était très intense. Ce mec fait tout, de la composition de la musique au cadre et l'équipe technique était toute petite (6 ou 7 personnes). Nous ne savions pas à l'avance ce que nous allions faire, le film se dessinait au fur et à mesure. Moi j'avais les yeux rivés sur son doigt pour savoir quand est ce qu'il commençait et s'arrêtait de filmer. J'étais totalement larguée ! D'ailleurs j'ai fait beaucoup d'erreurs et les comédiens (heureusement professionnels !) s'amusaient à faire des erreurs vestimentaires pour me tester. Je ne voyais rien ! Tout le monde était très pro, c'était intense et génial et puis le film est très bien. Siegried a fait deux longs depuis.

Peu après, j'ai travaillé sur Je veux descendre de Sylvie Voyer, plus connue sous le nom de Sylvie Testud. Sa première et (je crois) dernière réalisation. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Le film est très drôle et original, tout à l'image de la réalisatrice, et le tournage était aussi très drôle et original, semblable à une grosse bande de potes qui s'amusent. Souvenir inoubliable.

Enfin, il y a eu Le mal de Claire de notre Niko H a nous. Une espèce de consécration professionnelle, ou d'un coup je comprenais toute l'importance de mon rôle sur le film et j'étais totalement respectée dans mon travail. Je m'y suis sentie très bien. J'aime l'univers cinématographique de Nicolas et c'était formidable de travailler avec quelqu'un en sachant que l'on fait le même film et qu'on se comprend parfaitement. C'était très pro, et d'une passion communicative, et puis j'aime beaucoup le film.

 

Un simple pas- Comment as-tu connu Nicolas Habas?

Il m'a contacté par l'intermédiaire d'une amie alors qu'il cherchait une scripte pour le tournage du Mal de Claire. On a très vite été complice. Professionnellement, mais cela passe forcement aussi par de l'humain. On a aimé travailler ensemble et d'ailleurs c'est avec Nicolas que j'ai réécrit le scénario de mon premier court : Un simple pas. Et une fois de plus c'était sans fausse note.

 

- Quelles sont les éventuelles contraintes que tu penses rencontrer sur le tournage de Mauvaise graine

Je n'ai plus travaillé comme scripte depuis 6 ans. Depuis Le mal de Claire, qui était déjà une petite respiration hors d'un quotidien qui m'a imposé d'arrêter ce métier malgré moi. Je reviens la peur au ventre de ne plus savoir faire mais rassurée de faire ce film aux côtés de Nicolas. Et puis le scénario me prend aux tripes alors je suis déjà investie par l'envie de faire de mon mieux. Ma contrainte c'est moi-même. Garder confiance en soi et faire que le travail d'équipe se passe dans les meilleures conditions possibles. Si l'équipe est soudée, presque tout peut nous arriver car nous serons armés pour prendre les bonnes décisions. Si humainement ça cloche, d'un rien tout peut basculer et la qualité du film s'en ressentirait. Cela dit j'ai très peu de mauvais souvenirs de tournages, et au-delà du travail, je me languis aussi de cette nouvelle aventure humaine.

 


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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 09:05

 Valencien d’origine, breton d’adoption et lyonnais pour le travail, Yvan Ruello, le régisseur général de Mauvaise graine, vient de tous les horizons.


Fasciné par l’envers du décor, il débute dans le spectacle vivant, en intégrant le café théâtre l’Ane rouge à Lyon au service des comédiens. Il apprend alors sur le tas l’organisation, la gestion des tournées et toutes les qualités requises pour devenir un bon régisseur. Mais, au fait, qu’est ce qu'un Régisseur ? C’est l’homme de l’ombre, celui sans qui rien ne serait possible. En collaboration avec l'assistant réalisateur, la production et l’équipe mise en scène, il organise la logistique du tournage, la préparation, il s’occupe des logements pour l’équipe, des repas, des déplacements, du ravitaillement... Car un tournage c’est comme une petite communauté à gérer. « Le boulot du régisseur c’est d’ancrer cette grosse machine qu’est le tournage dans la réalité. »


Ce qu’il préfère par-dessus tout dans son métier, c’est le contact avec les gens. Yvan a travaillé sur divers projets de court métrages, des pilotes de Kaamelott, des téléfilms pour France Télévision et des longs métrages, dont le dernier en date est : Les lyonnais, du réalisateur Olivier Marchal.


Ce qui sera difficile à gérer sur le tournage de Mauvaise graine ? La météo, car beaucoup de scènes sont tournées en extérieur. Mais la détermination de Nicolas Habas est l’un des moteurs à sa participation au projet. Sa devise : « J’aime organiser, prévoir l’imprévisible et ne crains qu'une chose : Que le ciel nous tombe sur la tête ! »

Yvan Ruello

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:39


Nicolas Riffaud par Sandra Rijks

Peux-tu retracer ton parcours brièvement ? 

 J'ai passé un Bac cinéma et je suis ensuite entré aux Beaux-Arts. Insatisfait, je quitte l'école au bout d'un an et je me focalise sur l'écriture d'un court-métrage intitulé Chasseurs de tête, un western d’anticipation (!). Puis je continue la vidéo sur d'autres projets, via notamment l'association Petits Bolides à laquelle je ne tarde pas à me greffer en tant que graphiste, la voie que j'ai choisie dans ces années là.

Le graphisme en freelance m'emmène à Paris (j'y travaille pour des maisons d'éditions vidéos telles que Gaumont, Universal ou encore Canal +) et en parallèle, je signe en temps que musicien sur le label Fiat Lux avec mon groupe Pauline.

Aujourd'hui, j'ai créé ma propre agence de communication, l’Agence Capsule, et je continue la création via la photographie, la musique (je travaille actuellement sur un projet de ciné mix sur le film Le Mans avec Steve McQueen) et la vidéo, via des films d'ateliers dirigés par Jérôme Dubreuil.

 


Comment as-tu rencontré Nicolas Habas ?

 J'ai rencontré Nicolas Habas pendant mon objection de conscience, nous étions projectionnistes itinérants pour la même association. Je ne sais plus exactement comment cela s'est produit mais l'amour que nous portions au cinéma et cette envie de raconter des histoires nous a évidemment rapprochés.

C'est ainsi que j'ai vu ses premières œuvres prendre vie, comme son court métrage En attendant septembre, puis ses autres réalisations auxquelles j'allais vite apporter ma contribution. Soit en tant que graphiste, comme sur le court métrage Le mal de Claire où Nicolas m'a fait confiance pour le visuel principal, soit en temps que musicien, comme sur le documentaire Le confort moderne.

Comme nous n'avons pas souvent l'occasion de nous voir, ce qui est important dans notre relation de travail et d'amitié, c'est la qualité de l'échange, la discussion et le débat. De fait, les collaborations qui en découlent n'en sont que plus précises, on sent très vite quand la direction qu’on prend est la bonne.

C'est donc naturellement qu'à sa demande et avec les images qu'il m'a fait parvenir, j'ai travaillé sur un visuel pour le blog. C'était important - et amusant - de créer une image représentative de l'ambiance de son film avant même le tournage, en n’oubliant pas de donner à l'ensemble une esthétique très cinéma.

Au final, ce visuel fait office de teaser, un teaser qui tient en une seule image.

 visuel Pauline

 

Qu'est ce qu'un directeur artistique selon toi ?

 Pour moi, c'est avant tout comprendre la personne pour qui on travaille. Donner une identité visuelle (et le mot "identité" prend là tout son sens) à une entreprise ou à un film, cela passe d'abord par cet échange.

Savoir ce que veut dire et véhiculer la personne est primordial si on veut que le graphisme qui en découle soit le plus honnête et le plus efficace possible.

Ensuite, la direction artistique c'est aussi garder un œil sur la cohérence de l'ensemble. Quand les supports se multiplient autour d'un même projet, ou quand celui-ci s'étire dans le temps, c'est important de ne jamais perdre de vue les idées et les intentions de départ.

 


Tu travailles sur quoi, en ce moment, pour le court métrage ?

 Sur Mauvaise graine, mon travail s'est arrêté à la création du bandeau… Pour le moment ! Mais je serai ravi de donner suite à ce début de collaboration ; pour l'affiche par exemple, ou pour tout autre support. Je connais le travail d'Alberto Bocos Gil, le photographe de plateau de Mauvaise graine, car j'ai travaillé avec lui en créant à partir de ses photographies les visuels de la série documentaire La parole en chantier.

Comme Nicolas, Alberto a un regard très franc et très touchant sur les gens qu'il photographie. Je suis curieux de voir ce qui va découler de son travail sur le tournage et, du coup, je suis très partant pour travailler à nouveau avec lui …

 

Pour un visionnage confortable, veillez à mettre sur pause le lecteur de la B.O. situé dans la colonne de droite !
 
 
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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 15:42

A 30 ans, Olivier Morales, le chef machiniste de Mauvaise graine, a déjà pas mal roulé sa bosse sur les plateaux de tournage. Outre sa participation au tournage de Nogodsland de Michael Merle, Olivier était récemment au générique de la série Interpol et de Stripes, un court métrage de Youri Meunier.

 

La première tentation d’Olivier, qui a appris le métier sur le tas, sera la réalisation : « Mais je me suis rendu compte que je passais plus de temps à superviser l’installation technique qu’à réaliser. » Il se tournera alors progressivement vers la machinerie et devient chef machiniste il y a deux ans. Loin de vivre cela comme une rémission, Olivier investit la composante créative de son métier : Il est le concepteur de la grue qui sera utilisée sur le tournage de Mauvaise graine.

 

Olivier MoralesCe qu’Olivier préfère par-dessus tous : Les challenges, les défis à relever, comme placer des caméras où logiquement on ne peut pas en mettre. Son dernier fait d’arme en date ? La mise en place d’un travelling… Dans une rivière ! « Et puis c’est une bonne façon pour acquérir toujours plus de savoir faire. »

 

Ce qui l’a fait accrocher au projet ? La façon dont le réalisateur, Nicolas Habas, lui a parlé du film : «  Lorsqu’il parle de Mauvaise graine on a l’impression que rien n’est compliqué parce qu’il sait où il va et ça c’est très motivant ! Et puis, en terme de contraintes techniques, les dénivelés dans les vignes de Lantignié et le vent sur les hauteurs représentent des enjeux intéressants, notamment quand il s’agira de monter la grue... »

 

Alors, Olivier Morales, fan de Lego ou Mac Giver des plateaux ? Peut être bien les deux, mais passionné et amoureux du travail bien fait, ça c’est incontestable !


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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 14:13

Près de la gare Saint Paul, je cherche Mikaël des yeux sur la terrasse du café ou nous avions rendez-vous. Blouson en cuir, clope au bec, téléphone portable à la main et lunettes de soleil sur le nez...   Pas de doute, c'est lui. Il me fait signe de m’asseoir pendant qu'il termine sa conversation. Mais comment m'a t-il reconnu ? Sûrement un truc de « premier as' », comme on dit sur les plateaux... Son coup de fil terminé, Mikaël, détendu, me parle de son côté touche-à-tout. Je réalise qu'il a travaillé à peu près à tous les postes au cinéma : Décorateur, régisseur, preneur de son, électro, machiniste… Et même :  Cascadeur !

      Mikael Gorce

Après un BTS audiovisuel, il vit sa première expèrience professionnelle en intégrant l’équipe d’Acting Studio, la production qui a permis de révéler Kaamelott  d’Alexandre Astier. En effet, il sera le régisseur de Dies Irae, le court métrage qui est à l'origine de la série, sur laquelle il travaillera aussi. Il travaille ensuite sur la série Louis la brocante pour FR3 et récemment sur le premier épisode d’Interpol, pour TF1. Après avoir été au générique des derniers films de Jean-Pierre Améris, Maman est folle et Je m’appelle Élisabeth, il vient de participer au tournage d’Insoupçonnable de Gabriel le Bomin.    

Il m'explique que l'assistant réalisateur fait le lien entre le réalisateur et l'équipe technique. Je comprend que le fait d’avoir plusieurs cordes à son arc est un atout de taille : Mikaël peut adapter son discours à chacun de ses interlocuteurs, puisque il connait chaque poste.

Il me raconte ensuite sa rencontre avec Nicolas Habas : Mikaël participait à une formation au montage virtuel sur Final Cut qui avait lieu dans les locaux de l’Institut du Court-Métrage Rhône Alpes et Nicolas, qui connait bien le formateur, est passé discuter avec lui. « J’en ai profité pour lui dire que s’il cherchait quelqu’un sur un projet, il pouvait m’appeler sans problème. 4 mois plus tard, il m'appelle et me dit qu’il cherche un assistant réalisateur. On se rencontre, je lui parle de mon parcours, le feeling passe bien et il m’embarque dans l’aventure. »    

 

Même s'il a de plus en plus envie de réaliser ses propres films, en ce moment, Mikaël est concentré sur le tournage de Mauvaise Graine, qui approche à grands pas : Il finalise les repérages, réuni l'équipe technique et prépare le plan de travail...

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 08:04

photo de Nicolas HabasNicolas Habas, sourire aux lèvres et regard profond, m’ouvre la porte de son appartement, situé sur les quais de Saône. En  regardant par la fenêtre les péniches à quai, nous parlons de son intérêt pour la littérature. Enfant solitaire, il a très tôt cultivé une passion pour la lecture qui le conduira, quelques années plus tard, en Lettres Modernes. Mais les études ne l’intéressent plus depuis longtemps. Le mouvement rock alternatif et l’aventure des radios libres seront pour cet autodidacte revendiqué des évènements fondateurs. La cigarette aux lèvres, il me parle avec nostalgie de cette époque, celle de l’adolescence, où il organisait des concerts et animait une émission radio, entre autres. Il aimait être au cœur d’évènements culturels, mais il ne savait pas encore dans quelle pratique se projeter…

Puis il fait, à quelques jours d’intervalles, deux rencontres significatives : l
e cinéaste John Lvoff, qui fut assistant de Resnais, et le romancier Jean-Bernard Pouy, auteur de la série Le Poulpe, entre autres. Deux rencontres qui l’aident à prendre confiance et c’est le déclic. Il quitte la fac et se tourne exclusivement vers le cinéma. Il devient projectionniste, ce qui lui permet de voir beaucoup de films et d’avoir du temps pour écrire. Parallèlement à cela, il participe à autant de projets qu’il peut et crée une association avec des amis, fous de cinéma et projectionnistes itinérants comme lui, les Petits Bolides. Association grâce à laquelle ils réaliseront ensemble leurs premières expériences significatives. Il s’agit, pour l’anecdote, de Jérôme Dubreuil, qui signe la musique de Mauvaise Graine et de Nicolas Riffaud, qui en signera l’affiche.


Il tourne son premier court-métrage en vidéo dans lenicolas caméra

cadre d’un défi jeune,  En Attendant Septembre, avec, déjà, le soutien du FAS, devenu aujourd’hui l’ASCE. Après avoir réalisé ce premier film, « maladroit » de son propre aveu il comprend que tout ne s’invente pas et se forme à l’écriture. Il réalise quatre ans plus tard  son  premier  court-métrage de fiction en 35mm, Le Mal de Claire, acheté par France 3  et diffusé dans l’émission Libre Court. En 2006, il écrit et réalise La Parole en Chantier, une série documentaire sur un quartier d’Angoulême en pleine réhabilitation urbaine.


Quand on lui demande quel cinéma il fait, il répond : « J’essaye de faire un cinéma qui regarde la société mais je n’aime pas l’étiquette de militant, parce que j’essaye toujours d’éviter les discours univoques et je ne fai
s partie d’aucun courant, même si je revendique la dimension politique de mon travail. »


Aujourd’hui, Nicolas Habas anime un atelier d’écriture de scénario pour les jeunes professionnels dans une association stéphanoise, Ciel ! les Noct
ambules et deux de ses projets sont en cours de développement : A l’école du football, un documentaire de 52 min et Mauvaise Graine, un court-métrage sur lequel il travaille depuis deux ans... 

 

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 09:29

 

Xavier Dolléans, le directeur de la photographie de Mauvaise Graine, commence sa carrière comme assistant caméra sur nombre de séries et de téléfilms français (Le juge est une femme, Sœur Thérèse.com, RIS, l’Internat…)

Il suit une formation professionnelle à l’ENS Louis Lumière où il appréhende les techniques de la lumière en 35mm.  Il occupe ensuite le poste de directeur de la photographie sur les clips de Danny Dan, Pit Baccardi, Process, Jhon Gali,  et Triste Sire… En parallèle, il travaille sur des projets de courts et de longs métrages comme Warning, rue des Anges de Jonathan Bensimhon et Le Forcené de Valérie Moncorgé…  


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A seulement 26 ans, Xavier Dolléans est un chef opérateur très occupé : il vient de finir le clip de Michaël Canitrot, le DJ officiel du festival de Cannes ; il revient d’un tournage à Strasbourg  pour le court-métrage Une âme voilée, produit par Serial Prod ; et il suit une formation sur la prise de vue en relief, s’apprêtant à tourner une publicité en 3D.

À l’issue du tournage lyonnais du film l’Île (un ambitieux projet de long-métrage auto produit tourné en partie sur l’Île de la Réunion), Nicolas Habas, impressionné par les premières images du film et alors à la recherche d’un chef opérateur pour Mauvaise Graine, propose à Xavier Dolléans d’en lire le scénario. Xavier aime d’emblée le scénario, qu’il trouve bien construit, et l’univers réaliste du metteur en scène. Complices dès leur première rencontre, ils ont nourri un dialogue qu’ils comptent mettre ensemble au service du film.

 

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Bienvenue

Sur le blog de Mauvaise Graine, le nouveau film de Nicolas Habas, produit par la CLC.

Ce blog est le journal de bord du court-métrage, de la préparation du tournage à la diffusion.

Vous y trouverez les portraits des différents membres de l’équipe ainsi que l'actualité du film.

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Bonne visite !

Vial Florent (V.F.) 


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