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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 09:05

 Valencien d’origine, breton d’adoption et lyonnais pour le travail, Yvan Ruello, le régisseur général de Mauvaise graine, vient de tous les horizons.


Fasciné par l’envers du décor, il débute dans le spectacle vivant, en intégrant le café théâtre l’Ane rouge à Lyon au service des comédiens. Il apprend alors sur le tas l’organisation, la gestion des tournées et toutes les qualités requises pour devenir un bon régisseur. Mais, au fait, qu’est ce qu'un Régisseur ? C’est l’homme de l’ombre, celui sans qui rien ne serait possible. En collaboration avec l'assistant réalisateur, la production et l’équipe mise en scène, il organise la logistique du tournage, la préparation, il s’occupe des logements pour l’équipe, des repas, des déplacements, du ravitaillement... Car un tournage c’est comme une petite communauté à gérer. « Le boulot du régisseur c’est d’ancrer cette grosse machine qu’est le tournage dans la réalité. »


Ce qu’il préfère par-dessus tout dans son métier, c’est le contact avec les gens. Yvan a travaillé sur divers projets de court métrages, des pilotes de Kaamelott, des téléfilms pour France Télévision et des longs métrages, dont le dernier en date est : Les lyonnais, du réalisateur Olivier Marchal.


Ce qui sera difficile à gérer sur le tournage de Mauvaise graine ? La météo, car beaucoup de scènes sont tournées en extérieur. Mais la détermination de Nicolas Habas est l’un des moteurs à sa participation au projet. Sa devise : « J’aime organiser, prévoir l’imprévisible et ne crains qu'une chose : Que le ciel nous tombe sur la tête ! »

Yvan Ruello

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:39


Nicolas Riffaud par Sandra Rijks

Peux-tu retracer ton parcours brièvement ? 

 J'ai passé un Bac cinéma et je suis ensuite entré aux Beaux-Arts. Insatisfait, je quitte l'école au bout d'un an et je me focalise sur l'écriture d'un court-métrage intitulé Chasseurs de tête, un western d’anticipation (!). Puis je continue la vidéo sur d'autres projets, via notamment l'association Petits Bolides à laquelle je ne tarde pas à me greffer en tant que graphiste, la voie que j'ai choisie dans ces années là.

Le graphisme en freelance m'emmène à Paris (j'y travaille pour des maisons d'éditions vidéos telles que Gaumont, Universal ou encore Canal +) et en parallèle, je signe en temps que musicien sur le label Fiat Lux avec mon groupe Pauline.

Aujourd'hui, j'ai créé ma propre agence de communication, l’Agence Capsule, et je continue la création via la photographie, la musique (je travaille actuellement sur un projet de ciné mix sur le film Le Mans avec Steve McQueen) et la vidéo, via des films d'ateliers dirigés par Jérôme Dubreuil.

 


Comment as-tu rencontré Nicolas Habas ?

 J'ai rencontré Nicolas Habas pendant mon objection de conscience, nous étions projectionnistes itinérants pour la même association. Je ne sais plus exactement comment cela s'est produit mais l'amour que nous portions au cinéma et cette envie de raconter des histoires nous a évidemment rapprochés.

C'est ainsi que j'ai vu ses premières œuvres prendre vie, comme son court métrage En attendant septembre, puis ses autres réalisations auxquelles j'allais vite apporter ma contribution. Soit en tant que graphiste, comme sur le court métrage Le mal de Claire où Nicolas m'a fait confiance pour le visuel principal, soit en temps que musicien, comme sur le documentaire Le confort moderne.

Comme nous n'avons pas souvent l'occasion de nous voir, ce qui est important dans notre relation de travail et d'amitié, c'est la qualité de l'échange, la discussion et le débat. De fait, les collaborations qui en découlent n'en sont que plus précises, on sent très vite quand la direction qu’on prend est la bonne.

C'est donc naturellement qu'à sa demande et avec les images qu'il m'a fait parvenir, j'ai travaillé sur un visuel pour le blog. C'était important - et amusant - de créer une image représentative de l'ambiance de son film avant même le tournage, en n’oubliant pas de donner à l'ensemble une esthétique très cinéma.

Au final, ce visuel fait office de teaser, un teaser qui tient en une seule image.

 visuel Pauline

 

Qu'est ce qu'un directeur artistique selon toi ?

 Pour moi, c'est avant tout comprendre la personne pour qui on travaille. Donner une identité visuelle (et le mot "identité" prend là tout son sens) à une entreprise ou à un film, cela passe d'abord par cet échange.

Savoir ce que veut dire et véhiculer la personne est primordial si on veut que le graphisme qui en découle soit le plus honnête et le plus efficace possible.

Ensuite, la direction artistique c'est aussi garder un œil sur la cohérence de l'ensemble. Quand les supports se multiplient autour d'un même projet, ou quand celui-ci s'étire dans le temps, c'est important de ne jamais perdre de vue les idées et les intentions de départ.

 


Tu travailles sur quoi, en ce moment, pour le court métrage ?

 Sur Mauvaise graine, mon travail s'est arrêté à la création du bandeau… Pour le moment ! Mais je serai ravi de donner suite à ce début de collaboration ; pour l'affiche par exemple, ou pour tout autre support. Je connais le travail d'Alberto Bocos Gil, le photographe de plateau de Mauvaise graine, car j'ai travaillé avec lui en créant à partir de ses photographies les visuels de la série documentaire La parole en chantier.

Comme Nicolas, Alberto a un regard très franc et très touchant sur les gens qu'il photographie. Je suis curieux de voir ce qui va découler de son travail sur le tournage et, du coup, je suis très partant pour travailler à nouveau avec lui …

 

Pour un visionnage confortable, veillez à mettre sur pause le lecteur de la B.O. situé dans la colonne de droite !
 
 
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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 17:23

 



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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 09:27

D’où t’es venue l’idée de Mauvaise graine ?

Nicolas-Habas-et-Emilie-Lafarge-c-Helene-de-Fontainieu-c.jpgDéjà, dans Le mal de Claire, j’ai tenté de construire un récit avec un ancrage sociétal fort. Cette fois, l’idée était de trouver un lieu où se trouvent réunies différentes classes sociales et j’ai très vite pensé aux vendanges... Quand j’étais petit, j’habitais au cœur du Médoc, dans un petit village qui s’appelle Soussans, et je traversais les vignes pour aller à l’école. C’est aussi une histoire de famille : mon arrière grand père, que j’ai eu la chance de connaitre, possédait ses vignes et faisait son vin… De la piquette, aux dires de mon père, qui garde de ses libations un souvenir amer (rires) ! Je dois aussi rajouter que suis très attaché à l’idée de proximité, j’aime raconter des histoires qui se passent dans les rues que j’empreinte moi-même. Sans être porte drapeau d’un quelconque régionalisme, je crois aux particularismes locaux. Il était donc assez naturel que je tourne dans le Beaujolais, vivant aujourd’hui à Lyon.      

Comment as-tu écris le scénario ?

J’ai fait des repérages d’écriture, c’est-à-dire que concrètement j’ai fait les vendanges dans le Beaujolais avant même d’écrire, pour ne pas m’attacher à une dramaturgie réfutée par les faits, même si j’avais quand même un début d’ossature. Je me suis imprégné de l’atmosphère, des mots, des situations… Cela a nourri mon imaginaire et c’est ce qui donne du réalisme au récit. J’ai aussi rencontré des viticulteurs, dans le Bordelais bien sûr, mais aussi en Provence, en Bourgogne et dans le Beaujolais. Cela m’a confirmé que c’était bien dans le Beaujolais que je voulais tourner, car ce sont des exploitations qui sont restés familiales. Cette préoccupation est liée à l’autre assise de mon cinéma, plus psychologique cette fois, et de préoccupations thématiques qui tournent autour de la  famille, pour aller vite. Mes déclencheurs dans l’écriture, se sont, essentiellement : les repérages, qui donnent une couleur et un cadre à mon récit et, surtout, des personnages…

Justement, pour le personnage de Sami, est-ce que tu as voulu jouer sur le cliché du jeune de banlieue qui débarque à la campagne et faire une opposition entre ville et campagne ?

NH et ME sur le tournage du Mal de Claire  Non. Pour moi, l’opposition entre ville et campagne n’est que formelle. Si je dois formuler les choses en termes d’opposition, la  notion périphéries / villes centres me parait plus pertinente. Et personnellement, ce qui m’intéresse, ce sont les périphéries au sens large, c’est à dire les populations qui sont exclues du champ des représentations. Après, pour le cliché du mec de banlieue, tous le discours du film le déconstruit et montre quelqu’un de plus complexe. Ceci dit, il y a dans le film un positionnement très clair sur ces questions, qui est une forme de réponse à des remarques qui m’ont été faites à l’occasion de projections du Mal de Claire, ou j’ai pu m’entendre reprocher les origines visibles de mon personnage, alors qu’elles n’étaient pas investies en termes de dramaturgie. Je suis tombé des nues quand j’ai entendu ca. Ce qui m’intéressait, c’était précisément de donner un rôle traditionnellement porté par un français de souche, à un français de branche. Il me semble que c’est aussi ça, la dimension politique du cinéma !        
  
Enfin, en ce moment, tu travailles sur quoi pour ce film ?

Je confronte mon désir de cinéma à la réalité des lieux dans lesquels je vais tourner et je fais évoluer le découpage technique en conséquence… Pour finir sur la question des repérages, je finalise moi même les repérages extérieurs dans les vignes. L’autre partie de mon travail, c’est de préparer la mise en scène en balisant le scénario pour mes comédiens. Je prends tout le texte et je liste les états des personnages, les motivations intérieures et tout ce qui n’est pas formulé mais qui doit les aider à jouer et à incarner leurs personnages. Et puis, il me faut choisir tous les rôles secondaires…  Et ils sont nombreux, puisqu’il s’agit d’une équipe de vendangeurs !

 

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 16:38

Comment s’est déroulée ta première collaboration avec le réalisateur Nicolas Habas ? Mayel Elhajaoui

Sur le Mal de Claire, le tournage s’est super bien passé. Nicolas est une personne qui sait ce qu’il a envie de faire. J’ai beaucoup appris avec lui, j’ai vraiment eu l’impression de travailler avec un grand frère. Il prend son temps pour parler aux comédiens, ce qui aujourd’hui est plutôt rare, dans le sens où les acteurs sont de plus en plus pressés par le temps, par les journées de tournage. Parfois, on ne prend pas assez le temps de tourner certaines séquences pour qu’elles soient bien réussies.     


Qu’est ce qui t’a marqué sur ce tournage ?

Justement, c’est que ce réalisateur ne bâcle jamais une séquence. Il est même capable de passer plusieurs heures dessus. Lorsqu’on passe à une autre séquence, on est rassuré parce qu’on sait que celle d’avant est bien faite. Ce que j’ai apprécié, c’est que Nicolas est quelqu’un qui prend son temps et qui parle clairement aux comédiens en employant des mots simples.

 

Pourquoi avoir accepté le rôle de Sami dans Mauvaise Graine 

Nicolas m’a dit qu’il avait tout de suite pensé à moi pour ce rôle. J’ai lu le scénario, j’ai trouvé l’histoire très belle, et le rôle intéressant à interpréter : un mec qui part faire les vendanges et qui ne se doute vraiment pas de ce qui va lui arriver. Et puis j’avais envie de travailler avec Nicolas et j’espère que c’est le début d’une longue collaboration.

 

Tu te prépares comment pour ce rôle ? Il y a des scènes que tu appréhendes ?

Je me prépare simplement, j’apprends mon texte et j’essaye de rentrer dans mon rôle le plus possible. Je sais que j’ai la confiance du réalisateur et cela me pousse à vouloir donner le meilleur de moi-même. Sinon, il n’y a aucune séquence que j’appréhende, mis à part que je vais sûrement devoir boire du vin alors que je n’aime pas ça … (rires). Ma vraie pensée aujourd’hui, c’est que j’ai hâte que l’aventure commence et d’entendre « moteur sa tourne » !  


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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 15:42

A 30 ans, Olivier Morales, le chef machiniste de Mauvaise graine, a déjà pas mal roulé sa bosse sur les plateaux de tournage. Outre sa participation au tournage de Nogodsland de Michael Merle, Olivier était récemment au générique de la série Interpol et de Stripes, un court métrage de Youri Meunier.

 

La première tentation d’Olivier, qui a appris le métier sur le tas, sera la réalisation : « Mais je me suis rendu compte que je passais plus de temps à superviser l’installation technique qu’à réaliser. » Il se tournera alors progressivement vers la machinerie et devient chef machiniste il y a deux ans. Loin de vivre cela comme une rémission, Olivier investit la composante créative de son métier : Il est le concepteur de la grue qui sera utilisée sur le tournage de Mauvaise graine.

 

Olivier MoralesCe qu’Olivier préfère par-dessus tous : Les challenges, les défis à relever, comme placer des caméras où logiquement on ne peut pas en mettre. Son dernier fait d’arme en date ? La mise en place d’un travelling… Dans une rivière ! « Et puis c’est une bonne façon pour acquérir toujours plus de savoir faire. »

 

Ce qui l’a fait accrocher au projet ? La façon dont le réalisateur, Nicolas Habas, lui a parlé du film : «  Lorsqu’il parle de Mauvaise graine on a l’impression que rien n’est compliqué parce qu’il sait où il va et ça c’est très motivant ! Et puis, en terme de contraintes techniques, les dénivelés dans les vignes de Lantignié et le vent sur les hauteurs représentent des enjeux intéressants, notamment quand il s’agira de monter la grue... »

 

Alors, Olivier Morales, fan de Lego ou Mac Giver des plateaux ? Peut être bien les deux, mais passionné et amoureux du travail bien fait, ça c’est incontestable !


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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 13:02

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 14:13

Près de la gare Saint Paul, je cherche Mikaël des yeux sur la terrasse du café ou nous avions rendez-vous. Blouson en cuir, clope au bec, téléphone portable à la main et lunettes de soleil sur le nez...   Pas de doute, c'est lui. Il me fait signe de m’asseoir pendant qu'il termine sa conversation. Mais comment m'a t-il reconnu ? Sûrement un truc de « premier as' », comme on dit sur les plateaux... Son coup de fil terminé, Mikaël, détendu, me parle de son côté touche-à-tout. Je réalise qu'il a travaillé à peu près à tous les postes au cinéma : Décorateur, régisseur, preneur de son, électro, machiniste… Et même :  Cascadeur !

      Mikael Gorce

Après un BTS audiovisuel, il vit sa première expèrience professionnelle en intégrant l’équipe d’Acting Studio, la production qui a permis de révéler Kaamelott  d’Alexandre Astier. En effet, il sera le régisseur de Dies Irae, le court métrage qui est à l'origine de la série, sur laquelle il travaillera aussi. Il travaille ensuite sur la série Louis la brocante pour FR3 et récemment sur le premier épisode d’Interpol, pour TF1. Après avoir été au générique des derniers films de Jean-Pierre Améris, Maman est folle et Je m’appelle Élisabeth, il vient de participer au tournage d’Insoupçonnable de Gabriel le Bomin.    

Il m'explique que l'assistant réalisateur fait le lien entre le réalisateur et l'équipe technique. Je comprend que le fait d’avoir plusieurs cordes à son arc est un atout de taille : Mikaël peut adapter son discours à chacun de ses interlocuteurs, puisque il connait chaque poste.

Il me raconte ensuite sa rencontre avec Nicolas Habas : Mikaël participait à une formation au montage virtuel sur Final Cut qui avait lieu dans les locaux de l’Institut du Court-Métrage Rhône Alpes et Nicolas, qui connait bien le formateur, est passé discuter avec lui. « J’en ai profité pour lui dire que s’il cherchait quelqu’un sur un projet, il pouvait m’appeler sans problème. 4 mois plus tard, il m'appelle et me dit qu’il cherche un assistant réalisateur. On se rencontre, je lui parle de mon parcours, le feeling passe bien et il m’embarque dans l’aventure. »    

 

Même s'il a de plus en plus envie de réaliser ses propres films, en ce moment, Mikaël est concentré sur le tournage de Mauvaise Graine, qui approche à grands pas : Il finalise les repérages, réuni l'équipe technique et prépare le plan de travail...

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 08:50

Samedi 12 juin auront lieu les Charrois Gourmands, une ballade gustative et musicale au coeur du Beaujolais.

Tous les ans, 1500 marcheurs déambulent sur les chemins de vignes de Lantignié, où aura lieu le tournage de Mauvaise Graine.

Inutile de vous précipiter sur place, il faut réserver son verre plusieurs mois à l'avance pour profiter des paysages et des saveurs propre à ce terroir de caractère.

Pour vous consoler, vous pouvez regarder ce petit film qui vous donnera un aperçu de cette manifestation et de son ambiance conviviale...

 

 


Charrois Gourmands

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 08:04

photo de Nicolas HabasNicolas Habas, sourire aux lèvres et regard profond, m’ouvre la porte de son appartement, situé sur les quais de Saône. En  regardant par la fenêtre les péniches à quai, nous parlons de son intérêt pour la littérature. Enfant solitaire, il a très tôt cultivé une passion pour la lecture qui le conduira, quelques années plus tard, en Lettres Modernes. Mais les études ne l’intéressent plus depuis longtemps. Le mouvement rock alternatif et l’aventure des radios libres seront pour cet autodidacte revendiqué des évènements fondateurs. La cigarette aux lèvres, il me parle avec nostalgie de cette époque, celle de l’adolescence, où il organisait des concerts et animait une émission radio, entre autres. Il aimait être au cœur d’évènements culturels, mais il ne savait pas encore dans quelle pratique se projeter…

Puis il fait, à quelques jours d’intervalles, deux rencontres significatives : l
e cinéaste John Lvoff, qui fut assistant de Resnais, et le romancier Jean-Bernard Pouy, auteur de la série Le Poulpe, entre autres. Deux rencontres qui l’aident à prendre confiance et c’est le déclic. Il quitte la fac et se tourne exclusivement vers le cinéma. Il devient projectionniste, ce qui lui permet de voir beaucoup de films et d’avoir du temps pour écrire. Parallèlement à cela, il participe à autant de projets qu’il peut et crée une association avec des amis, fous de cinéma et projectionnistes itinérants comme lui, les Petits Bolides. Association grâce à laquelle ils réaliseront ensemble leurs premières expériences significatives. Il s’agit, pour l’anecdote, de Jérôme Dubreuil, qui signe la musique de Mauvaise Graine et de Nicolas Riffaud, qui en signera l’affiche.


Il tourne son premier court-métrage en vidéo dans lenicolas caméra

cadre d’un défi jeune,  En Attendant Septembre, avec, déjà, le soutien du FAS, devenu aujourd’hui l’ASCE. Après avoir réalisé ce premier film, « maladroit » de son propre aveu il comprend que tout ne s’invente pas et se forme à l’écriture. Il réalise quatre ans plus tard  son  premier  court-métrage de fiction en 35mm, Le Mal de Claire, acheté par France 3  et diffusé dans l’émission Libre Court. En 2006, il écrit et réalise La Parole en Chantier, une série documentaire sur un quartier d’Angoulême en pleine réhabilitation urbaine.


Quand on lui demande quel cinéma il fait, il répond : « J’essaye de faire un cinéma qui regarde la société mais je n’aime pas l’étiquette de militant, parce que j’essaye toujours d’éviter les discours univoques et je ne fai
s partie d’aucun courant, même si je revendique la dimension politique de mon travail. »


Aujourd’hui, Nicolas Habas anime un atelier d’écriture de scénario pour les jeunes professionnels dans une association stéphanoise, Ciel ! les Noct
ambules et deux de ses projets sont en cours de développement : A l’école du football, un documentaire de 52 min et Mauvaise Graine, un court-métrage sur lequel il travaille depuis deux ans... 

 

 

 

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Bienvenue

Sur le blog de Mauvaise Graine, le nouveau film de Nicolas Habas, produit par la CLC.

Ce blog est le journal de bord du court-métrage, de la préparation du tournage à la diffusion.

Vous y trouverez les portraits des différents membres de l’équipe ainsi que l'actualité du film.

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Bonne visite !

Vial Florent (V.F.) 


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